Thomas LAMY, Quentin GUYOT et Jaimie GODET
Chiropracteurs à Colomiers
Thomas LAMY, Quentin GUYOT et Jaimie GODET
Chiropracteurs à Colomiers

Espace récupération

La Cryothérapie pour toutes et tous !

Il s'agit de la thérapie par le froid. Technique ancestrale qui consiste à appliquer du froid sur le corps ou une partie de celui-ci.  Au cabinet Chiropratique de Colomiers, nous avons décider de vous offrir la possibilité de réaliser des séances en immersion dans l'eau et ainsi choisir les zones à traiter. 

La cryothérapie est une méthode de traitement par le froid, qui peut prendre plusieurs formes. Elle est surtout utilisée dans le monde du sport de haut niveau. Cependant, ses nombreux bienfaits la rendent de plus en plus populaire auprès des sportifs amateurs, et des personnes souffrant de douleurs chroniques.

Comment cela fonctionne ?

La cryothérapie provoque une vasoconstriction (réduction du calibre des vaisseaux), ce qui a pour conséquence d'améliorer le retour veineux et de drainer les hématomes tout en diminuant les douleurs grâce au système nerveux, la voie de la douleur est la même que celle du ressenti de la température. 

 

Pour être efficace, la cryothérapie doit respecter le principe de choc thermique, qui combine deux éléments :

  • Un abaissement de la température de la peau à moins de 15 degrés
  • Une action rapide : l’abaissement de la température doit se faire sur un laps de temps très court, 10 à 15 secondes tout au plus.

Quels sont ses bienfaits ?

Grâce à notre solution, il peut donc y avoir une application locale ou globale.

En application locale

En application locale, la cryothérapie permet :

  • De soulager l’inflammation : en effet, la vasoconstriction immédiate provoquée par le froid modère la réaction inflammatoire.Au bout d’un certain temps d’application, le froid entraîne au contraire une vasodilatation : l’alternance des phases de vasodilatation et de vasoconstriction fait office de drainage du système sanguin et lymphatique, ce qui contribue à la guérison des oedèmes. Nous portons ici une attention particulière car l'inflammation dans certains cas est importante pour un meilleur processus de guérison notamment lors d'une entorse de cheville, ici la Cryothérapie sera indiqué à partir de 48 heures après. La cryothérapie permettra de drainer l'oedème.
  • une réduction de la douleur grâce à l'action analgésique expliquée par le fait que le froid ralentit la conduction nerveuse, et augmente le seuil des récepteurs sensoriels de la douleur.
  • De favoriser la récupération : l’accélération du débit sanguin dans la zone traitée permet une meilleure oxygénation des tissus qui ont accumulé des stress physiques et chimiques pendant l’effort physique. C’est un bienfait particulièrement prisé des sportifs, qui leur permet de mieux récupérer, en évitant notamment les douleurs musculaires.

En application globale

L’exposition du corps entier au froid permet de soulager un certain nombre de troubles. On retiendra surtout :

  • Une amélioration de la fonction respiratoire : le système nerveux sympathique réagit au froid par une légère bronchodilatation, ce qui améliore la capacité respiratoire
  • Des bienfaits sur le système immunitaire : des études ont mis en évidence l’augmentation de certains marqueurs de l’immunité suite des bains froids réguliers. La cryothérapie permet donc de prévenir des troubles fréquents pendant la saison hivernale, comme l’angine et la bronchite
  • Les bienfaits sur l’ensemble des muscles : en effet, l’augmentation du flux sanguin et de la fréquence cardiaque favorise le drainage, l’oxygénation des muscles, ainsi qu’une meilleure élimination.
  • Une amélioration de la qualité de la peau : cela s’explique par l’augmentation de la microcirculation cutanée, qui rend l’épiderme plus ferme et tonique

Par son action sur le système nerveux, la cryothérapie a également des effets bénéfiques sur le stress, l’anxiété et les troubles du sommeil.

 

Récupération

Un effort physique intense entraîne une accumulation de toxines au niveau des muscles, qui provoquent des douleurs lorsqu’elles ne sont pas correctement évacuées. Cette évacuation est assurée par la circulation du sang et de la lymphe.

Or la cryothérapie corps entier vient justement stimuler la circulation, grâce à l’augmentation du rythme cardiaque et à l’alternance vasodilatation / vasoconstriction. L’exposition à des températures très basses permet également d’oxygéner les muscles. La récupération musculaire est améliorée, avec une limitation des inflammations, courbatures et autres douleurs.

Prévention et guérison des blessures

La limitation des courbatures, ainsi que des inflammations dues aux chocs et autres chutes pendant la séance, contribue efficacement à la prévention des blessures sportives. La réduction de la fatigue musculaire permet également de limiter le risque de blessure.

En plus de ce rôle préventif, la cryothérapie peut aussi intervenir en curatif, pour accompagner et accélérer la guérison de certaines blessures, notamment :

  • Les micro-traumatismes musculaires comme la contracture ou les courbatures
  • Les lésions musculaires telles la déchirure, l'élongation, le claquage
  • Les lésions ligamentaires comme l'entorse
  • Les lésions tendineuses comme lors des tendinopathies d'Achille, Fasciapathie ou de la patte d'oie.
  • Les fractures de fatigue

Elle ne constitue pas un traitement à part entière de ces blessures ; mais ses bienfaits favorisent la cicatrisation, tout en réduisant certains symptômes, comme les oedèmes et la douleur.

Préparation physique et performance sportive

En améliorant la récupération, la cryothérapie permet aux sportifs amateurs et de haut niveau de reprendre plus rapidement l’entraînement, avec de meilleures performances.

Les séances de cryothérapie sont efficaces après l’effort (entraînement et compétition), mais aussi avant celui-ci, en respectant tout de même un délai de plusieurs heures entre la cryothérapie et la pratique sportive. En effet, la cryothérapie pratiquée avant l’entraînement permet d’apaiser les éventuelles douleurs, et donc de ne pas être gêné pendant l’effort.

La Pressothérapie

 

C'est une technique paramédicale par pression qui active la circulation sanguine et lymphatique. Cette thérapie est effectuée avec des larges bottes à enfiler dans une position allongée. Elles vont se gonfler et appliquer des pressions successives tout le long de vos jambes.

 

La pressothérapie est proposée aux personnes ayant des problèmes de circulation sanguine, de rétention d’eau ou encore aux personnes voulant se remettre en forme. C’est une thérapie qui complète le drainage manuel.

 

Quels sont les effets de la pressothérapie ?

La pressothérapie a le pouvoir de stimuler les veines et agir mécaniquement sur la cellulite et les jambes lourdes afin d'atténuer la rétention d’eau et les toxines. De plus, cette thérapie active la circulation du sang et de l’air jusqu’au cœur. 

La pressothérapie pour les jambes lourdes :

Les jambes lourdes sont des sensations désagréable telles que des fourmillements, des engourdissement ou des douleurs. Tous ces signes sont liés à une mauvaise circulation sanguine au niveau des jambes. L'insuffisance veineuse est la cause dans plus de 3 cas sur 4 ! Il s'agit d'une stase veineuse lié à un trop faible retour du sang dans ces vaisseaux. C'est une maladie chronique qui peut être atténuée et soulagée en diminuant les facteurs de risques et en réalisant des séances de  pressothérapie.

 

La pressothérapie pour la rétention d’eau :

La rétention d’eau arrive lorsque le corps n'arrive plus à évacuer correctement l'eau présente entre et dans les cellules grâce au système lymphatique, le corps accumule donc de l'eau progressivement. Des oedèmes et des gonflements se forment et peuvent même être douloureux dans certains cas.  Les causes de rétention d’eau peuvent varier d’une personne à l’autre. Elles peuvent être dues à :

  • La mauvaise circulation sanguine
  • La chaleur : les bain chaud, les vêtements ou bien l’exposition au soleil dilate les vaisseaux sanguins, ce qui favorise la rétention d’eau.
  • L’alimentation trop salée ou pauvre en protéines : le sel est un des principaux facteurs de la rétention d’eau.
  • Certaines maladies : insuffisance cardiaque, rénale ou veineuse.
  • Certains médicaments : les corticoïdes, les antihypertenseurs ou bien encore les traitements hormonaux.
  • La posture : être assis, avoir les jambes croisées peut également gêner le retour veineux.

La pressothérapie est préconisée pour lutter durablement et efficacement contre la rétention d'eau grâce à une action mécanique sur votre corps afin de l'assister et l'aider à évacuer l'eau en surplus. Il est intéressant de réaliser des séances régulièrement voir de les coupler avec la cryothérapie pour des effets optimisés et durables.

 

La pressothérapie pour les sportifs :

La pressothérapie est donc efficace pour les femmes et les hommes souffrants de troubles de la circulations sanguines ou qui ont des lymphoedèmes mais également pour les personnes ressentant des jambes lourdes suite à de longues journées de travail debout (commerçants, coiffeurs, serveurs, etc) et la pressothérapie peut rendre service  également aux sportifs voulant accélérer leur récupération physique entre deux entrainements, pour préparer une compétition ou justement après celle-ci.

MASSAGE RECUPERATION SPORTIF


Il est fréquent de ressentir des courbatures ou douleurs musculaires, à la suite de gestes inhabituels répétés, d’une longue randonnée, d’une journée jardinage, d’une partie de tennis…
La récupération joue un rôle capital quel que soit l’activité physique. Mieux et plus vite vous récupérez et plus vous pourrez ressentir un bien–être physique et psychologique.
Le massage sportif post effort, en atténuant l’inflammation, diminue le « stress » musculaire et réduit l’apparition des DOMS (Delayed onset muscle soreness) ou courbatures post effort.

 

SON BUT


Le massage agit comme un accélérateur de récupération des micros-lésions musculaires qui apparaissent lors de l’activité physique. Il augmente la vasodilatation cutanée et facilite les circulations veineuses et lymphatiques. Il s’agit de drainer et d'activer le système sanguin musculaire en utilisant des techniques de
pétrissage, de vibration, de percussion, de friction et des massages doux.
Quelques zones plus sensibles peuvent profiter d'un massage de type MTP (massage transverse profond) sauf s’il s’agit d’une lésion musculaire récente.
Le drainage lymphatique manuel ou sous « machine » (pressothérapie) peut être proposé en complément du massage chez les sportives ayant une insuffisance circulatoire des membres inférieurs ou lors d’une réathlétisation après le port d’un plâtre.


CONCLUSION


Le massage a une place importante dans les processus de récupération post effort en limitant ou atténuant les désagréments de ces douleurs musculaires chez tous les sportifs quel que soit leur niveau ou leurs pratiques.
Le massage sportif est une alternative efficace et surtout pratique. Il contribue à la fois à une meilleure préparation et à une récupération après une séance de sport ou une activité physique intense.


Certaines études ont même démontré que le massage sportif semble avoir un effet bénéfique sur :

  • La réduction des courbatures et la fatigue ressentit (1),
  • La gestion de la douleur ainsi que des séquelles d’anciennes blessures (2,3)
  • La prévention de potentielles blessures sportives (1,4,5,6)

 

(1) O. Dupuy, W. Douzi, D. Theurot, L. Bosquet, and B. Dugué, “An evidence-based approach for choosing post- exercise recovery techniques to reduce markers of muscle damage, Soreness, fatigue, and inflammation: A systematic review with meta-analysis,” Front. Physiol., vol. 9, no. APR, pp. 1-15, Apr. 2018, doi:
10.3389/fphys.2018.00403.
(2) L. G. Dawson, K. A. Dawson, and P. M. Tiidus, “Evaluating the influence of massage on leg strength, swelling, and pain following a half-marathon,” Journal of Sports Science and Medicine, pp. 37-43, 2004. http://www.jssm.org.
(3) K. A. Dawson, L. Dawson, A. Thomas, and P. M. Tiidus, “Effectiveness of regular proactive massage therapy for novice recreational runners,” Phys. Ther. Sport, vol. 12, no. 4, pp. 182–187, Nov. 2011, doi: 10.1016/j.ptsp.2011.02.007.

(4) M. P. Van Der Worp, D. S. M. Ten Haaf, R. Van Cingel, A. De Wijer, M. W. G. Nijhuis-Van Der Sanden, and J. Bart Staal, “Injuries in runners; a systematic review on risk factors and sex differences,” PLoS ONE, vol. 10, no. 2. Public Library of Science, Feb. 23, 2015, doi: 10.1371/journal.pone.0114937.
(5) P. Weerapong, P. A. Hume, and G. S. Kolt, “The Mechanisms of Massage and Effects on Performance, Muscle Recovery and Injury Prevention,” Sports Medicine, vol.35, no.3, pp. 235-256, 2005, doi: 10.2165/00007256-200535030-00004.
(6) J. Lesnak, D. Anderson, B. Farmer, D. Katsavelis, and T. L. Grindstaff, “Validity of handheld dynamometry in measuring quadriceps strength and rate of torque development,” Int. J. Sports Phys. Ther., vol. 14, no. 2, pp.180–187, Apr. 2019, doi: 10.26603/ijspt20190180.

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